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Le voile n’est PAS religieux

Comme je le racontais dans le billet précédent, mes premières semaines en Tunisie ont fortement ébranlé, questionné et nuancé la jeune nord-américaine que j’étais.

Dès les premiers jours de mon séjour là-bas, je voulais, puisque j’y étais à titre de journaliste stagiaire, écrire un beau, grand et long dossier sur les (jeunes) femmes voilées de ce pays.

L’explication toute faite des Tunisiens et des journaux, à savoir que les jeunes se remettaient au voile depuis le 11 septembre 2001 par souci d’affirmation de leur identité musulmane et arabe, par opposition au monde occidental en général et aux Etats-Unis en particulier, ne me satisfaisait pas vraiment. Du moins, je voulais l’entendre de la bouche de ces jeunes femmes voilées qui souvent étaient plus que « fashion ». Fashion en ce sens que leur joli voile rose allait à ravir avec leur sac à main, leur vernis à ongle et leurs petits souliers roses.

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Je ne suis pourtant jamais parvenue à écrire cet article. Je n’ai jamais été capable de réunir quelques jeunes Tunisiennes qui portaient le voile et accepteraient de m’en parler. J’aurais pu essayer davantage, mais ce n’était pas si facile.

D’abord, j’habitais à Tunis, où le voile est nettement plus rare qu’en région. Les femmes que je côtoyais au départ étaient journalistes, comédiennes, étudiantes et urbaines. Aucune ne portait le voile.

En tous cas, j’ai essuyé quelques refus de sœurs ou d’amis de quelqu’un qui m’avait dit qu’il connaissait quelqu’une qui parlait français et qui accepterait !

Car on me disait plus souvent qu’autrement que la jeune femme voilée ne parlait qu’arabe.

C’est en effet en région que le bilinguisme se perd de plus en plus. À Tunis, les jeunes femmes étudient (en français, bien souvent) dans une université… où le voile est interdit.

La première jeune femme voilée que j’ai vraiment côtoyée s’appelait Salima (prénom fictif). C’était en avril, trois mois après mon arrivée en Tunisie.

On m’avait alors demandé de jouer dans un court métrage réalisé par des étudiants. J’ai donc passé trois jours avec des étudiants de 20 ans pour leur projet de fin d’année. Parmi eux, la maquilleuse, Salima, portait un voile. J’ai un peu discuté avec elle du film, sans plus. Je n’ai pas osé lui poser des questions sur son voile. Par respect et parce que je me disais que j’avais tout mon temps.

Après ce tournage, je n’ai plus, ou si peu et si superficiellement, rencontré de femmes voilées.

Mais il n’empêche que les petits hasards de plusieurs petites situations d’amies non voilées ont fini par m’en révéler beaucoup.

Inès, Tunisienne « libérée »

Un jour, je fis ainsi la connaissance de Inès (prénom fictif). Sa rencontre m’avait dès le départ impressionnée : elle avait 24 ans, était graphiste, grande, belle et magnifique avec ces cheveux noirs portés très courts. Elle fumait, buvait, couchait avec son homme. Elle vivait en colocation avec deux gars ! Ce qui en théorie ne se faisait absolument pas en Tunisie.

Il y avait souvent chez elle des partys bien arrosés où l’on écoutait du Léo Ferré et du Faïrouz en alternance. Où l’on consommait joyeusement pétards et alcool. Où l’on refaisait le monde, où l’on chassait le dictateur du pays.

De soirées où l’on se serait cru en plein samedi soir sur le Plateau. Un Plateau bilingue arabe et français…

Au fil du temps, certaines situations ne purent néanmoins m’échapper. Rapidement, je découvris par exemple que Inès n’était pas libre de toute contrainte. Un jour, je la rencontrai par hasard au Café Univers. Maintes fois nous avions bu ensemble une bonne Celtia froide à cet endroit. C’était en quelque sorte le port d’ancrage de notre petit groupe. C’était toutefois la première fois que j’y rencontrais seule la jeune tunisienne.

– Une bière ma chère ?
– Non, je ne peux pas boire maintenant, car il n’y a pas d’hommes avec nous en ce moment.
– Pardon ?

À la façon dont Inès m’avait dit cela, tout vite et tout bas, je sus que je ne devais rien ajouter pour le moment.

Quelques temps plus tard, je la rencontrai à nouveau au même café.

Elle m’apparaissait nerveuse et ne cessait de regarder sa montre. Elle me demanda alors d’aller boire notre café dehors, à la terrasse. Comme il faisait environ 8 000 degrés Celsius, je lui avouai que je préférais rester à l’intérieur (air climatisé). Elle me dit alors que, pour sa part, elle se devait de sortir : son petit frère allait arriver sous peu de la maison familiale à Kairouan (ville au centre du pays). Le petit frère ne devait pas la voir à l’intérieur et ne devait pas la voir fumer. Car voilà des choses tout à fait inacceptables pour des femmes en Tunisie.

Inès me reparla de cette situation quelques jours plus tard : quand elle retournait à la maison pour l’été, elle cessait de fumer, de boire, de voir des garçons. Elle restait à la maison et aidait sa mère à la cuisine. Elle ne mettait pas un voile, mais c’était tout comme. Pour elle, cela allait de soi. Son mode de vie dans la Capitale aurait de toute manière beaucoup trop chagriné et ébranlé ses parents, m’expliquait-elle.

Quelques semaines avant de revenir au Québec, en août, je suis retombée tout à fait par hasard sur Salima, la jeune maquilleuse voilée du court métrage auquel j’avais participé des mois plus tôt. Nous étions alors au Festival international de cinéma amateur de Kélibia.

Je ne le reconnus pas toute suite : elle ne portait plus son voile.

On me dit alors qu’elle avait dû tout simplement changer son style, afin de tenter de trouver une nouvelle façon plaire aux garçons…

C’est tout ? un moyen de séduction ?

Si j’ai bien compris, la jeunesse de bien des Tunisiennes ressemble plus ou mois à ceci :

L’éducation étant gratuite, une fille décide de quitter la maison familiale pour aller étudier à Tunis. Pendant ses années d’études, elle a l’occasion de rencontrer des gars à l’université, dans les cafés et dans les bars de La Marsa. Elle peut boire quelques bières, se faire un petit copain. Elle peut même aller jusqu’à coucher avant le mariage ! Mais tout cela, c’est à Tunis. De retour dans la famille, elle suit les traditions et évite la foudre des « qu’en dira-t-on ? », Ceux de la famille, des voisins, du village.

Quand elle a terminé ses études, soit elle retourne vivre avec sa famille sur ordre du père, au risque de devenir chômeuse dans sa ville natale, soit elle tente, avec un taux de chômage incroyable, de se trouver un job à Tunis ou dans une autre ville du pays.

Puis, lui vient l’envie de vivre sous le même toit qu’un homme. Pour cela, elle doit se marier. Sans contrat de mariage, on ne peut même pas louer une chambre d’hôtel en couple !

Alors, pour signifier aux hommes de son entourage qu’elle est prête à la vie sérieuse du mariage, elle se met un voile sur la tête quand elle sort. Si jamais elle a eu l’audace de coucher avec un homme avant, elle peut toujours subir une chirurgie qui est paraît-il malheureusement très populaire en Tunisie : la reconstitution de l’hymen.

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Cette situation est notamment rendue possible parce que de nombreux jeunes Tunisiens jouent le jeu : pendant les folles années de leur vingtaine, ils étudient à l’université, ils sortent dans les boîtes de nuit, se cultivent, boivent un coup et fréquentent de jeunes étudiantes brillantes. Mais quand l’heure de la récréation a sonné, vers leurs 30 ans, ils décident de se ranger, de se marier. Ils délaissent donc leurs amantes de jeunesse, se mettent à la recherche de la jeune femme sérieuse et, avec bonus, vierge. Il ne suffit que de repérer les voiles.

Et les femmes qui dans leur vingtaine ont trop « profité » de la vie finissent souvent vieilles filles…

Bien entendu, ces complexes convenances ne sont pas suivies par tous les hommes et les femmes de ce pays. Certains Tunisiens s’en indignent, certaines Tunisiennes s’en affranchissent, mais tout un chacun en connaît néanmoins parfaitement les rouages.

Il n’empêche que plus on comprend les complexes rouages de ces codes culturels, moins on parvient à voir ce que la religion a à y voir, plus on y découvre les convenances sociales, les règles morales, que ce pays porte depuis des siècles.

Que la religion ait un jour récupéré ces normes sociales, il n’y a vraiment rien de nouveau sous le soleil de toutes les religions et cela depuis des siècles et des siècles.

En Tunisie, le voile a donc beaucoup plus à voir avec la place de la femme dans la société qu’avec la place du religieux.

D’autant plus que de nombreux Tunisiens sont religieux à peu près comme nous le sommes : croyants, mais non pratiquants.

Si les Tunisiennes portent donc le voile aujourd’hui, il semble bien que ce soit davantage pour des raisons de pression sociale que par conviction religieuse.

Alors, qu’on ne vienne pas me parler de la préséance des droits religieux sur ceux de l’égalité des hommes et femmes, Monsieur Chose de la Cour Suprême.

Les acquis de la révolution

Les pays arabes ont avant tout besoin d’une révolution sexuelle. Rien de plus, rien de moins. Une révolution sexuelle, féministe ou tranquille, appelez-la comme vous voulez. Mais ne me dites pas que vous renonceriez aux acquis que cette révolution vous a apportés chez vous.

C’est donc pour Inès et Salima que je refuse que le voile soit porté dans nos établissements civiques. Juste pour être sûre que mon pays leur envoie le message souhaité : Nous avons eu notre révolution tranquille et jamais il nous viendrait l’idée d’y renoncer. On vous souhaite donc la pareille, que vous viviez ici ou là-bas.

  1. Steph
    mars 28, 2010 à 6:08

    J’ai une question sincère: comment on fait?

    Le problème est que pour interdire le voile dans les établissement publics (ce que je ne souhaite pas, en passant), il faudrait retirer la liberté de religion de la charte des droits. Pas facile.

    J’entends beaucoup de partisans de la laïcité dire qu’on devrait interdire telle ou telle chose, mais ça ne résout pas la question de base -que toutes les lois peuvent être invalidées par le charte de droits.

    • mars 28, 2010 à 11:12

      Salut Steph,

      Le fait est que la Charte des droits ne garantit pas seulement la liberté de religion. Ici, comme je ne saurais faire mieux qu’elle, je me permets de citer Josée Légault:

       » 8) UN «STATUT PARTICULIER» POUR LA LIBERTÉ DE RELIGION?

      À la seule exception de la burqa et du niqab, en refusant d’interdire le port de tous les signes religieux ostensibles dans l’espace civique – sous prétexte, comme dit la ministre de la Justice, que la liberté de religion est une «liberté fondamentale» -, ce projet de loi, plutôt que d’y metttre fin, consacre en fait ce statut particulier que l’on accorde dans les institutions publiques à la liberté de religion par rapport aux autres libertés.

      Je m’explique.

      L’article 3 de la Charte québécoise des droits et libertés reconnaît que «toute personne est titulaire des libertés fondamentales telles la liberté de conscience, la liberté de religion, la liberté d’opinion, la liberté d’expression, la liberté de réunion pacifique et la liberté d’association.»

      Quant à l’article 2 de la Charte canadienne des droits,il édicte ceci: «chacun a les libertés fondamentales suivantes: liberté de conscience et de religion, liberté de pensée, de croyance, d’opinion et d’expression, y compris la liberté de la presse et des autres moyens de communication, liberté de réunion pacifique, liberté d’association».

      Donc, dans ce panier de «libertés fondamentales», la liberté de religion est loin d’être toute seule.

      CE QUI NOUS AMÈNE À UNE QUESTION IMPORTANTE:

      Si, au nom de la «neutralité» de l’État, il est interdit pour un agent de cet État d’exercer sa liberté d’opinion ou de conscience en arborant, par exemple, un macaron à l’effigie d’un parti politique ou un t-shirt imprimé d’un message contre la chasse aux phoques, pour le droit à l’euthanasie, contre la peine de mort, pour la légalisation de la prostitution, et je ne sais quoi d’autre, pourquoi donc l’expression de la liberté de religion par le port de signes religieux ostensibles jouit-elle d’une protection supérieure, d’un statut particulier, par rapport aux autres libertés fondamentales? Et pourquoi ne serait-elle pas vue, elle aussi, comme contraire à cette même «neutralité» de l’État?

      Bref, pourquoi ce privilège accordé dans les institutions publiques à la liberté de religion par rapport à la liberté d’opinion, d’expression et de pensée?  »

      http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2010/03/25/un-pm-tr-232-s-171-accommodant-187.aspx

      • Steph
        mars 29, 2010 à 4:21

        Je comprend ta position, pas de problème -et ça se défend.

        Mais reste que, de la manière dont les tribunaux interprètent la charte, il y a de très bonnes chances qu’une loi interdisant le voile soit invalidée: en gros il faut une raison valable pour limiter une liberté (on limite l’affichage de l’allégeance politique des fonctionnaires en raison de leur devoir de réserve, et le devoir de réserve n’inclut pas la religion).

        Long story short, interdire le voile est beaucoup plus compliqué que de voter une loi, et la manière la *plus* facile semble être un amendement constitutionnel. Je comprends tout à fait les raisons qui peuvent pousser quelqu’un à interdire le voile dans la fonction publique, mais je pense sincèrement que c’est impossible, à moins de revoir la notion même de liberté de religion.

        Bonne soirée!

  2. Déréglé temporel
    mars 28, 2010 à 8:17

    Très intéressant cet article, merci beaucoup.

  3. mars 29, 2010 à 5:08

    Il n’est pas ici question de liberté de religion, mais bien de liberté de l’afficher dans nos établissements publics… Ce n’est pas exactement la même chose.

    Pourquoi le devoir de réserve n’inclurait-il pas la religion ?

    Je sais bien qu’au bout du compte, les tribunaux tranchent. Et c’est bien cela qui me titille : Ils, nommés, ont plus de pouvoir que notre Assemblée, élue.

    • Steph
      Mai 2, 2010 à 9:01

      Oui, je sais bien que c’est ce qui te titille. Désolé de faire le troll dans tes commentaires.

      Pour ce qui est du devoir de réserve, il s’applique plus aux opinions politiques qu’à l’identité de la personne (un fonctionnaire n’a pas à cacher son orientation sexuelle, par exemple).

      On pourrait rétorquer que certaines personnes insistent sur le port du voile pour des raisons politique -c’est le cas de l’islamisme radical-, mais je pense sincèrement que le phénomène est marginal au Québec.

      • Mai 6, 2010 à 2:55

        C’est bon, j’aime bien les trolls 🙂

  4. ness
    Mai 23, 2010 à 1:35

    je ne sais pas qui êtes vous pour oser parler des femmes tunisiennes ainsi!!! alors, soi elles mettent le voile pour se trouver un mari! soit, elles sont des traînées (qui se cachent sous l’émancipation de la femme et de la liberté)!
    vous ne savez rien des tunisiennes, vous n’avez rencontré que 2 filles et sur cette base, vous vous permettez de bâtir une régle! révisez la cette régle, parce que vous vous trompez complètement!

    • Mai 24, 2010 à 1:23

      Bonsoir Ness,

      Je n’édicte aucune règle, j’essaie seulement de comprendre, en tant qu’Occidentale. Je ne suis pas de mauvaise foi, je ne témoigne que de ce que j’ai vu, et interprété à ma manière, en Tunisie pendant 8 mois.

      Si je me trompe complètement, éclairez-moi, j’en serais ravie !

  5. Tina
    août 19, 2010 à 2:52

    Bonjour Amélie, je suis tombé sur ton billet par hasard. Étant mariée à un tunisien, j’ai séjounée plusieurs fois en Tunisie. Dans sa famille (comprendre que ça inclus toute sa parenté élargie, car là-bas ils ne font pas beaucoup de distinction entre frères, soeurs, cousins, mères, tantes, etc… contrairement à nous), il y a de tout: des voilées et des pas voilées. Mon mari vient d’un quartier populaire de Tunis, donc ce sont des tunisiens typiques, qui vivent comme la majorité des tunisiens, pas des étudiants en arts et des intellos marginaux qui font des partys dans la cité universitaire.

    La majorité des femmes voilées que je connais ont 40 et plus. Pour les plus jeunes, il est évident que les motivations derrières peuvent être très différentes. Il est courant de voir la mère voilée et sa fille qui ne l’est pas et personne ne s’en offusque. C’est ce qui est le plus courant de voir dans toute la Tunisie d’ailleurs. Arrivée à un certain âge, ces femmes décident que « il faut », c’est tout. Ce n’est même pas la peine de chercher une explication. « Il faut, le temps est arrivé de… »

    Quand on est immergée totalement dans la société tunisienne, et là je ne parle pas d’aller dans des hôtels à Yasmine Hammamet, on peut vivre un choc culturel assez fort. Alors au début on a tendance à chercher les filles « comme nous », c’est-à-dire, non voilées. Le voile est ce qui paraît en premier, entre le « comme nous » et « pas comme nous. Ça marque une différence plus forte et une certaine impression d’étrangeté. Sauf que ce raisonnement est une erreur. Les non-voilées aiment la mode, les vêtements, les cheveux, le maquillage, etc…, mais de mentalité, il n’y a pas beaucoup de différence d’avec une voilée, encore plus si la mère est voilée. Elles vivent selon des règles sociales plus strictes que ce que nous sommes habituées au Québec. La Tunisie c’est pas l’Afganistan, mais c’est pas le Québec non plus. Ça demande de l’adaptation et beaucoup, beaucoup de patience. C’est pas toujours facile d’avoir moins de liberté qu’au Québec.

    Le voile est ce qui paraît en premier. C’est un signe distinctif très fort. Mais à force de les côtoyer, on fini par ne plus y penser et à voir la personne en-dessous du voile. Je sais, ça paraît cliché ce que je dis, mais c’est vraiment comme ça. En Tunisie, il y a des femmes voilées qui ont été là pour moi, qui m’ont parlées, aidées, supportées quand j’en ai eu besoin. Elles accordent une grande importance à l’entraide, à la simplicité et l’humilité (pas toutes, mais plusieurs). J’peux pas sortir en discothèques avec ces femmes-là, mais est-ce que les relations humaines se limitent à ça?

    Cependant, j’aurais quand même préféré que les tunisiennes conservent mieux leur culture, parce que le Hijab ne vient pas de la Tunisie. Les grand-mères ne le portent pas et dans l’habillement traditionnel tunisien, le coup est décaché et quelques mèches de cheveux dépassent. Mais ça ce sont des choses que je ne peux pas changer. Je suis dans un pays étranger, et c’est à moi de m’adapter. On n’a pas à être d’accord avec tout, ni à oublier notre identité pour s’ouvrir à une autre culture. Mais il faut éviter l’attitude ethnocentriste : « il n’y a qu’une façon de vivre, la nôtre ». C’est ce que la Tunisie m’a appris, en tout cas.

    • août 20, 2010 à 4:08

      Bonjour Tina, et merci pour ce commentaire.

      J’aimerais ajouter, juste pour être certaine, que je n’ai méprisé aucune Tunisienne rencontrée et côtoyée là-bas pendant des mois. Avec ou sans voile, les femmes sont les mêmes, comme tu l’écris si bien.

      Je me demande seulement à quel point le voile est si religieux aujourd’hui, dans les sociétés avec un pied dans chaque bord de la porte.

  6. rénate
    novembre 6, 2010 à 2:22

    chère frère en humanité
    ton article sur le voile étant selon toi pas religieux m’as surprise. en effet, je ne penssais pas qu’une telle idée pouvait encore être dans les esprit. je me dois donc de t’informer que le voile dans la religion musulmane est OBLIGATOIRE (on ne parle pas du vulgaire petit bout de tissu noué autour de la tète mais belle et bien du vètemeny ample qui laissa à découvert les mains et le visage). il faut savoir aussi qu’en islam on ne tolère pas les sources prises par le biai d’interview pris directements au sein de la population, en effet, lorsque l’on à une question à poser, on s’adresse uniquement aux savants car ce sont les seuls à avoir réellement une science et qui ont dédiers leurs vies à l’étude sur l’islam et sont en mesure de procurer pour VHAQUE argument une source fiable. le reste n’est pas acceptable. d’un point de vue historique, on remarque également que le voile est apparut au mème moment que l’islam, qu’as-tu as dire à celà chèr frère en humanité ?
    afin d’avoir des articles plus justes et plus pertinent je t’invite à lire des livres qui traitent du sujet, à demander uax hommes de sciences et bien sur lire le coran mais en aucun cas demander smplement aux algériens ou autres car surtout dans ces pays les musulmans pratiques selon ce qu’ils voient des autres pratiquer et ne savent pas réellement le pourquoi du commentn il y a un manque d’infos imoprtant dans ces pays où, bien souvent aussi, la tradition s’en mêle

    j’éspère ne pas t’avoir affliger et surtout que tu as compris la notion que je voulais te faire passer avec tout le respet que je te dois

    salam

    • novembre 7, 2010 à 5:46

      Cher frère Rénate,

      Ce n’est pas aux professionnels du Coran que je souhaite m’adresser, mais aux femmes musulmanes… et/ou aux femmes vivant dans un pays où la religion musulmane est majoritaire.

    • novembre 7, 2010 à 5:54

      Et en passant, je ne suis pas un frère, mais UNE soeur…

  7. rénate
    novembre 11, 2010 à 1:52

    oui je n’avais pas vu ton prénom amélie, oui rénate aussi est féminin.
    je voulais juste te montrer qu’il ne faut pas écrire que le voile n’est pas religieux et ne fait pas partis de l’islam car c’est tout l’inverse. et je te le répète ce ne sont pas les musulmans ou musulmanesque tu intérroge dans la rue qui ont les réponses à tes questions, c’est plus intelligent et pertinent de demander aux personnes de sciences qui se trouvent souvent en mosquée.

  8. novembre 12, 2010 à 6:05

    Mais qui sont donc ces « personnes de sciences dans les mosquée ?

    Les Imams ?

    Je sais bien que selon les Imams, le voile est obligatoire. Ce n’est pas ce qui m’intéresse ! Ce qui m’intéresse, c’est de voir comment les Tunisiennes et Tunisiens, les musulmans et les musulmanes, suivent ou non les règlements de l’Islam et de leurs imams et surtout, comment ils justifient leur décision.

    Y’a plein de chrétiens qui ne suivent pas à la lettre la « science » des prêtres dans les églises.

  9. rénate
    novembre 12, 2010 à 7:36

    selon ton titre certaine personnes pourrait pensser que le voile n’est pas obligatoire dans l’islam. or, il l’est et ne pas le mettre relève du pécher soit par manque de connaissance ou tout simplement de foie. il faut savoir que musulman veut dire « soumis à dieu » en arabe et le voile pour une femme en fait très sincèrement partis. paar exemple, un musulman qui ne pris pas n’est pas considéré en tant que tel et ne serra pas enterré dans un cimetierre musulman, la notion de « musulman nn pratiquant » n’existe pas en fait et d’un coté c’est tout ce qu’il y à de plus logique ; comment être persuader de l’existance d’un dieu, de ses paroles et lois ainsi que les deux destinations finales eternelle, et dans la vie d’ici-bas faire comme si de rien n’était. un patron qui te dit d’aller garer sa voiture tu va t’empresser de le faire avec le plus de soin possible mais Dieu qui te dit de mettre le voile, de prier 5 fois par jour…la tu ne le fais pas ! c’est de l’inconscience.

    ma soeur ne dévoile pas trop les pêchers des musulmans et musulmanes car ça te fait du tord à toi même et à eux également il est donc préférable de rester discret en espérent que leur pratique s’améliore de jour en jour. cependant, ne pas porter le voile pour une musulmane ne fait pas forcément d’elle une mauvaise personne, elle peut avoir des tas d’autre qualités et parfois le manque d’éducation et d’accès à la connaissance fait que l’on peut se tromper sur sa pratique.

    l’islam est vraiment une religion pleine de morale où la médisance n’est pas la bienvenue ni les moqueries et où on est invitées à aider ceux dans le beoins (musulmans ou pas) et surtout ne pas causer du tort aux autres. je t’invite vivement à te renseigner sur notre belle religion si cela t’intéresse, tu serras certainement émerveiller par les valeures qu’elle comporte inshallah
    salam

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